Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
L'effet des inhihbiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine sur le risque suicidaire est mal connu. Les auteurs ont effectué un travail de méta-analyse pour évaluer cette association
Ils ont épluché huit études impliquant plus de 200.000 patients ayant une dépression modérée ou sévère. Les résultats montrent de façon cohérente que l'effet sur le risque suicidaire dépend largement du groupe d'âge considéré
La très grande cohérence des résultats, très homogènes entre les différentes études, peut être observée sur le ppt ci-dessous, qui fait référence au risque de tentative de suicide ou de suicide réussi selon le groupe d'âge:
http://www.reseau-paris-nord.com/documents/505_Presentation1.ppt
Les études qui avaient pour critère d'évaluation principal le suicide réussi confirment ces données:
Ces résultats ont des conséquences pratiques pour la prescription en médecine générale
Il est connu que les suicides réussis sont une spécialité des adolescents et, encore plus, des personnes âgées. Côté personnes âgées, cette méta-analyse est une bonne nouvelle puisque le risque suicidaire est à peu près réduit de moitié par l'utilisation d'ISRS. En revanche l'augmentation du risque chez l'adolescent est particulièrement préoccupante pour le généraliste, surtout lorsque l'on sait que l'adolescent est dans un rapport très difficile à la communication avec les soignants, et qu'il a toutes chances de s'adresser au soignant en qui il a le plus confiance: son généraliste. La prise en charge de la dépression de l'adolescent en médecine générale impose, après cette méta-analyse, une attention encore plus grande de la part des prescripteurs.
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