Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
Les expositions aux liquides biologiques par voie percutanées sont susceptibles de transmettre VHC et VHB au même titre que le VIH.
Dans le cas du VHB, les liquides contaminants sont le sang, le sperme et la salive potentiellement. La contagiosité est fonction de la réplication virale. Le virus VHB est considéré comme ayant un pouvoir de contagion important (30 A 80% rapports sexuels, 6 A 30% blessure, piqure).
La vaccination est efficace et permet diminution de 90% d’infection chronique. Elle confère une immunité pour au moins 10 ans.
Cette vaccination a débuté pour les soignants en 1982 et est actuellement obligatoire. Entre 2005 et 2009 aucune séroconversion suite a un accident d’exposition n’a été observée en France chez des professionnels de santé.
Les effets indésirables de cette vaccination sont rares et le plus souvent bénins. Le risque d’affection neurologique démyélinisante est incertain, très faible ou nul selon les études.
Une vaccination dans les 12 a 24 h permet une diminution de 70 à 90 % de l’incidence de l’hépatite B. Chez les non répondeurs à la vaccination, on observe également une diminution 70 à a 90 % de l’incidence du VHB secondairement a l’administration d’immunoglobulines.
Il existe un consensus anglais, américain et français sur la prévention VHB post exposition sexuelle ou percutanée.
Le traitement post exposition repose sur vaccination et injections d’immunoglobulines spécifiques anti HBV.
Cette association doit être mise en place le plus tôt possible, l’injection pouvant avoir lieu le même jour sur 2 sites différents.
Il n’existe pas de contre indication à l’administration de cette prévention au cours de la grossesse ou de l’allaitement et le traitement préventif permet une diminution de 92 % de la transmission mère enfant.
La prévention est inutile chez les sujets immunisés c’est a dire avec un taux d’anticorps anti Hbs supérieur à 10. En cas de réponse initiale à la vaccination et même si le taux d’anticorps anti Hbs est inférieur à 10, il ne semble pas nécessaire d’administrer un traitement post exposition compte tenu de la « mémoire immunitaire » conférant une protection au sujet exposé. (Recommandations américaine).
En ce qui concerne l’hépatite C, la contamination est le plus souvent sanguine et est fonction de la réplication virale. La contamination professionnelle est exceptionnelle.
La contamination sexuelle est rare en l’absence de lésions cutanées mais semble plus importante en cas co-infection VIH.
Il n’est pas recommandé de traitement post exposition pour le VHC en l’absence de vaccin et devant l’efficacité non démontrée des immunoglobulines post exposition. La surveillance repose sur un suivi biologique de l’ARN VHC 15 j après exposition.
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