Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
Cet article traite du syndrome de stress post traumatique, (SSPT) un diagnostic sous estimé et mal diagnostiqué
Le syndrome de stress post traumatique est une altération d’une réaction psychologique sévère et prolongée face à un événement stressant.
Les critères ICD 10 (classification international des maladies : CIM 10) : pour le diagnostic, les critères A, B, C, et D doivent toutes être remplies dans les 6 mois suivant l´événement stressant, mais des syndromes de stress post traumatique d’ apparition tardive peuvent être diagnostiqués après cette date
A- Exposition à un événement stressant ou à une situation d´une nature exceptionnellement menaçante ou catastrophique,
B. souvenirs persistants ou «reviviscence» de l’événement stressant par des flashbacks, des souvenirs, des rêves récurrents , ou par détresse lors de l’exposition aux éléments liés au traumatisme
C. Evitement des éléments rappelant le traumatisme
D. Soit: (1) Incapacité de se rappeler, que ce soit partiellement ou totalement, certains aspects importants de l’événement traumatisant, soit(2) Deux ou plusieurs nouveaux symptômes persistants neuro-végétatifs (la difficulté à s´endormir ou à rester endormi, irritabilité ou accès de colère, difficultés de concentration, hypervigilance, réaction de sursaut exagérée)
Un outil utile et validé : Trauma screening questionnaire, composé de 10 items
Les médecins s’intéressent peu aux recommandations, ils ont peu recours aux thérapies psychologiques.
80% des cas de SSPT sont associés à des comorbidités telles que la dépression, les attaques de panique, le mésusage de substances, et des troubles de la personnalité. Ces comorbidités sont souvent traitées, à tort, comme le principal diagnostic.
Autres obstacles au diagnostic : La culture, le langage, l’expression du syndrome uniquement avec des symptômes somatiques, sans part psychologique, et des symptômes (reviviscence auditive, images intrusives) qui peuvent être interprétés à tort comme des symptômes psychotiques.
Certains guérissent sans traitement. Certains garderont des symptômes à long terme et développeront des comorbidités et auront un risque de suicide plus élevé. Autres : le chômage, la séparation de couple.
Chez les enfants, il existe des conséquences à long terme sur le développement psychologique et sur l’éducation.
Elle est similaire chez les enfants et les adultes.
Dans un premier temps : les thérapies cognitivo-comportementales centrées sur le traumatisme et la désensibilisation et le retraitement par les mouvements oculaires.
Dans un second temps, recours à la paroxétine et la mirtazepine
La prise en charge par un psychiatre est indiquée lorsque le SSPT est associé à des comorbidités complexes. Les comorbidités dites sévères (la dépression et l’abus de substance) peuvent être traitées en première intention.
Article intéressant mettant en exergue les causes du mauvais dépistage du SSPT. Ce syndrome touche autant les enfants que les adultes. Le recours au trauma screnning questionnaire peut, en effet, s´avérer utile. Toutefois, cet article est peu évasif sur la prise en charge, notamment sur le traitement par désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires, mais aussi sur le rôle du médecin généraliste dans la prise en charge.
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