Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
Les traitements ARV pour l´infection par le VIH permettent globalement un allongement de la durée de vie et une amélioration de la qualité de vie des patients.La décision de débuter un traitement met en balance les bénéfices attendus sur la qualité et la durée de vie contre les effets indésirables des traitements, leurs coûts et les risques de résistances.
Quel est en 2012, le seuil optimal en terme de lymphocytes T CD4+ pour débuter un traitement ARV chez un patient asymptomatique infecté par le VIH ?
Pour les patients infectés par le VIH, asymptomatiques, avec un taux de lymphocytes CD4+ inférieur à 350/mm3, les études prouvent que le traitement est à débuter sans tarder. Un mise en route tardive expose à une diminution de la durée de la vie.
Pour les patients infectés par le VIH, ayant un taux de lymphocytes CD4+ compris entre 350 et 500/mm3, le début précoce du traitement ARV semble allonger la survie et réduire le risque de complications liées au VIH.
Diverses cohortes de patients suivies depuis plusieurs années ont étayé ces résultats.
Mais elles n´ont pas quantifié de nouvelles problématiques : difficultés de la prise des traitements ARV sur le long terme et l´apparition de résistances aux ARV.
Pour les patients ayant un taux de lymphocytes CD4+ supérieur à 500, l´incidence de la survenue d´un SIDA et de la mortalité est moins élévée qu´au taux de CD4+ à 350/mm3. Les bénéfices sont insuffisants comparés aux effets indésirables à long terme des traitements ARV et au développement des résistances du VIH aux ARV. Le traitement ARV n´est donc pas débuté à ce stade de l´infection.
Il est admis que charge virale indétectable réduit le risque de transmission du virus VIH. Il peut-être proposé à certains patients un traitement ARV, pour diminuer le risque de transmission du virus.
L'observance thérapeutique représente un facteur majeur pour le contrôle de la charge virale, permettant l'allongement de la durée de la vie. Elle permet aussi de minimiser la résistance aux traitements ARV.
La revue Prescrire a fait une revue de la littérature pour nous aider à mieux savoir quand instaurer un traitement ARV chez les patients infectés par le VIH.
Il en ressort que l'attitude thérapeutique, bien qu'elle soit protocolisée, reste aussi du bon jugement du médecin.
Il est peu fait état de l'observance thérapeutique, alors que son rôle majeur dans l'amélioration de la qualité et l'allongement de la durée de vie ne semble plus à démontrer.
Cet article de la revue PRESCRIRE ne présente strictement aucune originalité, puisqu'il reprend mot pour mot les recommandations en vigueur.
Prescrire a l'habitude d'être plus pugnace et distant par rapport aux recommandations, et de se taire quand il est d'accord.
Bon ceci étant, c'est toujours utile d'enfoncer des portes ouvertes.
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