DMG PARIS DIDEROT: Revue de Presse
Binge drinkers: peut on agir?
Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
Résumé de l'article
Introduction
L’émergence de nouveaux modes d’alcoolisation pathologique nécessite le développement de nouvelles stratégies de prise en charge, adaptées aux caractéristiques des nouveaux consommateurs. L’objectif principal n’est pas l’abstinence mais la réduction des risques, par des entretiens motivationnels et des interventions brèves.
Binge drinking, jeunes consommateurs cherchant l´ivresse
Intervention en amont
Prévention par le médecin généraliste, la médecine scolaire, la médecine préventive : aborder avec l’adolescent les comportements à risques, dont l’alcoolisation massive, et lui donner des conseils pour éviter les accidents.
Les interventions brèves, par des professionnels de santé ou des pairs (légitimité), ont démontré leur efficacité sur la diminution de la fréquence des ivresses et la quantité d’alcool consommée.
Des moyens de prévention sont encore à développer étant donné le caractère massif et généralisé de ces comportements, des expérimentations multiples de stratégies de prévention collective sont en cours, notamment via internet ou sms.
Intervention en aval
Une intervention brève aux urgences et lors d’une hospitalisation pour complication somatique est efficace. Aux urgences l’intervention doit aussi profiter aux accompagnants, en visant le risque de dépendance de ceux qui « tiennent l’alcool ».
Nouveaux alcoolo-dépendants à consommation irrégulière
Jeunes
Réticents aux soins et effet repoussoir des centres spécialisés.
Les premiers objectifs sont la réduction de la consommation ou la diminution des conséquences de la consommation, avec l’aide des traitements addictolytiques. Puis les objectifs secondaires peuvent être des périodes d’abstinence, le maintien d’une consommation ponctuelle sans risque ou le sevrage avec séjour de rupture.
Des troubles psychologiques associés et un transfert de dépendance sont à dépister.
Retraités
On remarque une installation rapide de la perte de contrôle après l’arrêt de l’activité professionnelle, des dommages somatiques et psychologiques plus marqués, une tendance à la poly-médication, une prévalence des troubles cognitifs et de la dépression.
L’accompagnement motivationnel, les interventions brèves, le soin résidentiel souvent et les visites à domicile sont adaptés. L’accompagnement social est indispensable, avec valorisation des rôles sociaux.
Conclusion
Les nouveaux modes d’alcoolisation nécessitent une prise en charge plus individualisée, adaptée aux souhaits et au niveau de motivation du patient, sur la durée.
Commentaire
Cet article est-il informatif? D´un certain point de vue oui... puisqu´il nous dit que l´entretien motivationnel et l´intervention brève sont des actions efficaces face aux binge drinkers.Mais le papier s´adresse à des connaisseurs. Des gens qui savent définir les nouveaux modes d´alcoolisation (que l´auteur n´a pas jugé bon de définir!) et des gens qui savent adapter un entretien motivationnel à ces nouveaux alcooliques. Nous pensons que la plupart des lecteurs ne le savent pas et que par conséquent, ils ont peu appris à la lecture de ce document.
- auteur du résumé:Laura Marin marin (Etudiant(e) au DMG PARIS DIDEROT)
- date de rédaction:12/07/2012
- date de validation:13/07/2012
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