Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
Le cancer de la prostate est une affection très fréquente , premier cancer de l´homme en France ,avec une mortalité qui reste malgré tout relativement faible ( 8790 décès pour 71 500 nouveaux cas en 2010).Il apparait clairement de grandes différences évolutives qui posent la question du choix des traitements.La surveillance active est une possibilité nouvelle d´approche des cancers de la prostate définis comme peu evolutifs.
L´histoire naturelle du cancer de la prostate nous amène à penser qu´il n´y pas un mais des cancers de la prostate , selon leur évolutivité.En effet,il y a une différence entre les cancers découvert chez les patients vivants et le nombre beaucoup plus élevé de cancers autopsiques
La clinique nous montre une grande variabilité évolutive : cancer à bas risques évolutif et cancer galopants , ces derniers plutôt chez les patients jeunes, mais pas exclusivement.
Les équipes de l´hopital de Toronto appliquent la surveillance active depuis 15 ans des cancers de la prostate : 97 % de survie spécifique à 10 ans !
leurs chiffres sont confirmés par d’autres équipes qui montrent 97% à 100% de survie à 10 ans
Les études comparatives : prostatectomie totale versus absentation des patients à faible risques : pas de différences de survie spécifique entre les deux groupes. le groupe est prostatectomie est formé par les patients ayant opté pour un traitement curatif plutot qu´une surveillance active, par choix.
Les critères principaux du cancer à faible risque ( appelé aussi indolent ou asymptomatique )sont de deux ordres :
L’IRM
Marqueurs urinaires : PCA3 et gênes de fusion
Le protocole de suivi nécessite une grande rigueur afin d´être certain à tout moment de la faible évolutivité tumorale.Un reclassement, avec proposition de traitement curatif, peut être proposé à tout moment.
Le suivi est clinique : toucher rectal, et biologique : mesure du PSA , deux fois par an.
Des biopsies multiples sont systématique à six mois ( pour confirmer les critères histologiques) , à un ana ( pour mesurer l´évolutivité ) puis tous les deux , selon l´étude SURCA.
Le protocole de suivi nécessite une grande rigueur afin d´être certain à tout moment de la faible évolutivité tumorale.Un reclassement, avec proposition de traitement curatif, peut être proposé à tout moment.
Le suivi est clinique : toucher rectal, et biologique : mesure du PSA , deux fois par an.
Des biopsies multiples sont systématique à six mois ( pour confirmer les critères histologiques) , à un ana ( pour mesurer l´évolutivité ) puis tous les deux , selon l´étude SURCAP.
Le patient doit avoir une compréhension très claire de la situation :
Proposer au patient l’abstention thérapeutique
Informations sur l’évolutivité naturelle de son cancer de la prostate, informations sur les effets des traitements.Il faut lui expliquer l’importance de la surveillance , ses modalité, ses contraintes.
l´accord du patient en pleine compréhension fait partie du protocole de soins.
Le traitement curatif de référence des formes actives non métastatique est la prostatectomie radicale , avec ses effets secondaires importants et relativement fréquents.Le traitement alternatif est la radiothérapie externe.D´autres traitements sont en cours d´évaluation.
Les traitements des formes étendus, ou métastatiques, font appel à une castration chimique ou chirurgicale, complété au besoin par de la radiothérapie externe.
le traitement palliatif s´adresse aux patients ayant un cancer de la prostate ´agressif´, ou symptomatique et dont la survie évalué est inférieur à dix ans.Dans ce cas , le stade initial de la maladie n´est pas le même : il ne correspond aux critères de la surveillance active.
L´abstention est là justifiée non pas par la faible évolutivité tumorale mais par le pronostic du patient lui même.
Elles sont multiples :
Liés patient : capacité à accepter le concept
Liés à la nécessité d´une surveillance prolongée,plus de dix ans et peut être à vie ?
Enfin la multiplicité des biopsies avec ses risques .
La surveillance active parait un concept novateur en cancerologie, même s´il existe depuis quelques années déjà.Les résultats dans le cancer de la prostate paraissent étonnants.L´idée est en cohérence avec l´expérience des cliniciens.Les limites paraissent surtout technique, liés à la durée de la surveillance ( quid après dix ans ?) et psychologique : l´acceptabilité du patient.
l´article ne spécifie pas le cout comparé .Il ne précise pas non plus s´il s´agit d´une décision de RCP , ce qui serai logique .
Enfin , ce concept pourrai s´étendre à d´autres pathologies cancéreuse, comme certaines tumeurs du sein.
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