DMG PARIS DIDEROT: Revue de Presse

Un enfant trop intelligent et pourtant si asociable!

Forgeot d'Arc B Syndrome d'Asperger, un avenir incertain, Rev Prat Med Gen 25: 192-4, 7/3/2012



Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.

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Résumé de l'article

INTRODUCTION

Trouble envahissant du comportement, aussi appelé trouble du spectre autistique, il est défini par l’OMS comme un dysfonctionnement social de type autistique associé à des intérêts focalisés en l’absence de déficience intellectuelle et de retard de langage. C’est un diagnostic d’exclusion de l’autisme.

Il est diagnostiqué avec une fréquence croissante et la prévalence et de 1/1000.

DIAGNOSTIC, COMORBIDITES ET DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

On différentie l’autisme défini par un déficit de la communication, un retard de langage une écholalie et un idiosyncrasie, alors que le syndrome d’Asperger est caractérisé par :

Il faut évoquer les troubles devant des antécédents familiaux de TED, d’épilepsie, de syndrome de l’X fragile ou de sclérose tubéreuse.

C’est à partir de l’âge scolaire que l’on fait souvent le diagnostic. Les enfants sont adressés pour isolement social, agitation à l’école lors de contrariété, concentration limitée, maladresse motrice et sociale, incapacité à comprendre les règles sociales et précocité intellectuelle.

Des comorbidités peuvent s’y associer, le trouble de déficit attentionnel avec ou sans hyperactivité (agitation impulsivité et déficit attentionnel), des troubles de l’apprentissage, des troubles obsessionnels et compulsifs marqués par une rigidité importante.

Le Syndrome d’Asperger peut être confondu avec une schizophrénie devant des idées de persécution ressenties suite à des situations réelles. La prescription de neuroleptique est faite à tort.

Pour cela, on utilise des outils standardisés, basés sur l’entretien avec les parents (comme l’ADI : Autism Diagnostic Interview) et l’observation du comportement (comme l’ADOS). Il faut faire aussi un bilan psychoéducatif. Cette étape nécessite un entraînement spécifique et est donc rarement réalisable en dehors des centres spécialisés. Identifier un déficit de la réciprocité sociale, même dans les situations où il n’est pas immédiatement apparent, peut être un élément essentiel de la prise en charge : l’attitude de l’entourage familial et scolaire est souvent très différente lorsqu’il repère que les difficultés rencontrées s’inscrivent dans un déficit chez l’enfant.2 De plus, l’entraînement aux habiletés sociales, la médiation des situations conflictuelles peuvent désamorcer bien des situations. Sans oublier la prise en charge des fréquentes comorbidités (TDAH, anxiété, dépression, TOC…).


Commentaire

L’article permet d’identifier les symptômes et nous aide à faire le diagnostic du syndrome d’Asperger. Il met également en évidence les diagnostics différentiels. Il définit les critères permettant de différencier l’autisme du syndrome d’Asperger.

A l’inverse, il n’insiste pas assez sur la prise en charge des enfants diagnostiqués syndrome d’Asperger. On ne connait ni le traitement médicamenteux, ni le suivi psycho-éducatif ni même les bases des principes du soutien à la famille. Nous ne connaissons pas non plus la qualité de vie possible pour ces enfants à l’âge adulte.

Cet article peut donc, au mieux, servir de première sensibilisation des généralistes à l'existece du syndrome d'Asperger, rien de plus.


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