Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
Le traitement et le suivi des maladies chroniques représentent 50 % des consultations de médecine générale.
L´imperfection des traitements disponibles nécessite une participation active du patient au soin.
L´éducation thérapeutique est indispensable à l´atteinte des objectifs thérapeutiques et ne peut se réduire à une information sur la maladie et ses traitements ni à un accompagnement psychologique ou encore à un apprentissage technique.
La connaissance seule ne suffit pas pour changer les croyances ni modifier les comportements.
Apprendre à gérer ses soins, c´est reconnaître ses signes cliniques, essayer de prendre soi-même les décisions de santé et mieux communiquer avec les différents intervenants.
La première étape est d´accepter d´être atteint d´une maladie dont on ne peut guérir, mais que l´on peut soigner, ce qui constitue un long travail psychologique.
La deuxième est d´estimer l´utilité du traitement (rapport coût/bénéfice personnel avantageux).
La troisième est l´acceptation de l´aide provenant de différents intervenants si cela est nécessaire
Les effets secondaires de traitements contraignants et d´efficacité parfois modeste, l´histoire naturelle d´une affection souvent peu gênante en dehors des complications, les difficultés d´application de conseils réitérés dans la vie de tous les jours ainsi que le positionnement passif de certains patients en quête de la prescription "magique" constituent des obstacles importants.
Le médecin doit abandonner son comportement habituel visant à prescrire ses solutions au patient et se transformer en ressource utilisable par le patient. Il doit être à l´écoute, ne pas juger, respecter les projets et les connaissances du patient et faciliter ses changements opérants.
Le médecin doit également assurer le lien avec des paramédicaux formés.
Le soignant doit :
La médecine libérale, se heurtant à des difficultés de formation spécifique, des contraintes de temps et de reconnaissance financière.
Les structures hospitalières, précurseurs en la matière, offrant des méthodes d´éducation avec un niveau d´expertise permettant la gestion des situations les plus complexes.
Les réseaux de santé, particulièrement adaptés de par leur multidisciplinarité et leur articulation médico-sociale, et leur proximité des lieux de vie. Ils permettent une réelle collaboration entre les différents soignants et fournissent des ressources pédagogiques aux patients et aux médecins traitants.
Les associations de patients, partenaire essentiel pour l´amélioration des programmes éducatifs.
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