Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
En France l’offre de soins primaires connait une évolution, le nombre de médecins généralistes baissera en volume et en densité jusqu’en 2020, et la demande de soins primaires a évolué sous l’effet du vieillissement, de la prévalence des maladies chroniques et de l’évolution des attentes des usagers.
Etude auprès d’environ 80 personnes interrogées sur une description de l’offre de soins primaires
Enquête en 3 tours, méthode Delphi, interrogations sur 40 aspects du soin primaire de médecine générale regroupés en 4 dimensions
Les principales préoccupations des usagers de médecine générale sont :
Peu d’importance est donnée aux caractéristiques du médecin (âge, sexe) ou à la structure dans laquelle il exerce.
La qualité des soins ne passe pas seulement par une relation médecin-malade satisfaisante, l’examen clique et le temps passé en consultation jouent un rôle important dans la qualité clinique perçue. Des difficultés peuvent survenir et nécessiteront peut être une réorganisation des consultations car le nombre croissant de patient en maladie chronique ne fait qu’augmenter et ces patients demandent plus d’investissement en terme de temps et de coordination de soins.
Même si les patients ne semblent pas accorder d’importance à la forme d’exercice du médecin généraliste celle-ci peut avoir des conséquences sur les aspects jugés importants par ces derniers. Il est donc difficile d’anticiper l’effet du regroupement des professionnels de santé sur la satisfaction des patients : Capacité des structures de groupe à maintenir une relation médecin-patient de qualité ? une coordination des soins satisfaisantes ?
Connaitre la satisfaction du patient a un double objectif :
L’évaluation du point de vue du patient est donc un élément central de la démarche qualité en soin de médecine générale.
Au delà des résultats de cette étude, sa méthodologie est intéressante.
La méthode Delphi appartient à la famille des méthodes de consensus(groupe de parole, jury de citoyens). Depuis ses premières utilisations dans les années 1950, elle a fait l’objet d’adaptations donnant lieu à des variantes, dont l’approche Delphi « classant » (ranking-type). Un des principes fondateurs de la méthode Delphi est de mettre en interaction les répondants de façon indirecte, à l’aide de questionnaires anonymes comparant la réponse d’un individu à celle de l’ensemble des répondants (Position de groupe). L’individu peut alors décider de maintenir sa réponse ou de la modifier pour converger vers celle du groupe. Dans le cadre du Delphi « classant », cette démarche est adaptée de façon à établir l’importance que les individus accordent à différents items.
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