Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
Le bégaiement concerne 1% de la population, surtout les hommes. Il s'agit d'un trouble moteur de la production de la parole avec altération de la fluence de la parole. Ces dysfluences deviennent pathologiques si elle est sont nombreuses, récurrentes , qu 'elles entrainent une modification du rythme.
Les différents types cliniques de bégaiements sont: les répétitions, les blocages en posture préphonatoire ou phonatoire, les prolongations et les pauses tendues. Peuvent être associées des dystonies musculaires, des tics, des blépharospasmes, des syncinésies d'autres muscles faciaux.
Le bégaiement est entretenu par la peur et la précipitation, et peut devenir handicapant.
Le bégaiement développemental: peut apparaitre dès l'âge de 2 ans, lors de l'acquisition du langage. Dans 25% des cas, il peut perdurer à l'âge adulte.
Le bégaiement acquis: installation à distance de l'acquisition du langage. Les causes peuvent être neurologiques et parfois réversibles, et iatrogènes. Les médicaments incriminés sont les psychotropes, certains anti épileptiques et la théophylline.
Dès les premiers signes chez l' enfant, on essayera d'agir sur son écosystème.
On réalise un bilan phoniatrique ou orthophonique qui consiste en une anamnèse rigoureuse, des tests verbaux qui seront enregistrés et filmés. On évalue la fluence, l'articulation, les praxies buccofaciales.
Chez l'adulte, on évalue également la qualité de vie et le retentissement personnel et social du bégaiement.
Ils ont pour objectifs de rétablir une communication efficace et une vie relationnelle.
De nombreuses personnes bègues ont pu surmonter leur trouble et parlent de manière fluente et aisée. Mais il existe des risques de réapparition des troubles à terme, même si les traitements sont efficaces.
Un article bien décevant pour la pratique du généraliste. On sait qu´il faut dépister le bégaiement... mais on aurait pu l´imaginer tous seuls.
On nous parle vaguement de quelques diagnostics différentiels, mais sans que les clés de la démarche diagnostique soient discutées.
Les pistes thérapeutiques ne sont que citées, les mécanismes thérapeutiques ne sont pas décrits, les indications des différentes méthodes ne sont pas données.
Un papier à peu près inutile.
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