DMG PARIS DIDEROT: Revue de Presse

dépistage du diabète gestationnel: des recommandations enfin claires!

CNGOF. Recommandations pour la pratique clinique. Le diabète gestationnel, 10/11/2010



Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.

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Résumé de l'article

Dans les conditions actuelles de dépistage du diabète gestationnel, on estime sa prévalence entre 2 et 6 %, mais celle-ci est plus élevée dans les populations à risque et tend à se majorer étant donné l’augmentation de l’incidence de l’obésité et l’augmentation de l’âge maternel pour le premier enfant .

Le diabète gestationnel augmente le risque de pré éclampsie, de césarienne, de macrosomie fœtale, d’hypoglycémie néonatale, et d’hyper bilirubinémie. L’augmentation modérée de la fréquence des malformations chez les femmes présentant un diabète gestationnel est lié à l’existence de diabète de type 2 préalable méconnu.

Le collège national des gynécologues et obstétriciens français recommande le dépistage du diabète gestationnel au premier trimestre de la grossesse chez des femmes présentant des facteurs de risques tels que :

Le dépistage doit comprendre une glycémie veineuse à jeun au premier trimestre de la grossesse:

Entre 24 et 28 semaines d’aménorrhée, il est recommandé de réaliser une hyperglycémie provoquée orale avec 75 g de glucose à jeun avec prélèvement de la glycémie à : H0, H1 et H2 :

On porte le diagnostic de diabète gestationnel à :

Pour la prise en charge du diabète gestationnel le collège recommande un régime hygièno diététique (apport calorique journalier compris entre 25 et 35kcal/kg/j et 30 minutes d’activité physique trois à quatre fois par semaines, si la grossesse le permet, ainsi que des autos surveillances glycémiques 4 à 6 fois par jour.

L’insulinothérapie est débutée si après une semaine de régime la glycémie n’est pas dans les objectifs qui sont :

Les arguments en faveur du dépistage du diabète gestationnel sont l’augmentation de la morbidité maternelle et néonatale en lien direct avec l’hyperglycémie et l’existence de tests fiables valides, reproductibles, peu couteux et d’une prise en charge de cette pathologie qui si elle est optimale permet une réduction de la morbi-mortalité maternelle et néonatale.


Commentaire

Les médecins généralistes attendaient depuis de nombreuses années une clarification des méthodes de diagnostic biologique du diabète gestationnel: les voici enfin!!

Le CNGOF a rédigé un document succinct, clair, qui répond bien aux questions pratiques que se pose le médecin généraliste: on sait qui dépister, comment dépister, comment interpréter les résultats du dépistage, et les principes de la prise en charge sont indiqués.


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