DMG PARIS DIDEROT: Revue de Presse
collaborer pour le suivi d'un patient infécté par le VIH
Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
Résumé de l'article
L’infection par le VIH est une maladie chronique à part entière qui nécessite un suivi rapproché au long court, et sa prise en charge ne relève donc pas uniquement du spécialiste.
Il s’agit alors de mettre en place une collaboration efficace, dans l’intérêt du patient, qui pourra ainsi bénéficier à la fois d’un suivi spécialisé et de l’approche globale que lui offre son médecin traitant.
Mais ce dernier ne peut ignorer certaines spécificités inhérentes à cette prise en charge. Il se doit alors de bien s’entourer :
- Pour l’aider dans sa prescription, il existe différents outils indispensables à connaître comme le mémento thérapeutique de l’infection à VIH, le Dariosecq et la page thérapeutique du site d’Actions Traitement.
- Afin d’assurer une prise en charge multidisciplinaire correcte, le médecin se doit d’identifier clairement les différents intervenants, comme le spécialiste et le pharmacien. Si ce n’est pas le cas, là encore il existe des réseaux comme COREVIH auxquels il peut avoir recours.
Le suivi d’un patient infecté par le VIH est complexe :
- -Une prise en charge sociale stable est indispensable pour que le patient puisse obtenir ses traitements et réaliser les différents examens du suivi, là encore c’est bien souvent au médecin généraliste de s’assurer que tout est en ordre de ce côté-là.
- -Les versants psychologique et psychiatrique sont également au premier plan du suivi. En effet il est indispensable de savoir dépister toutes situations risquant de compromettre l’observance thérapeutique du patient. Ainsi on pourra soit orienter le patient vers des consultations d’observance soit avoir recours à des psychotropes pour passer « un cap ».
- -Le suivi de la tolérance et de l’efficacité des traitements repose sur :
- Un examen clinique complet avec notamment mesure le TA, le poids, périmètre abdominal à la recherche de signe de lipodystrophie, recherche de signe d’infections intercurrentes…
- Une surveillance biologique des CD4, CV, fonction rénale et hépatique essentiellement.
Il revient au médecin traitant de rentrer rapidement en contact avec le spécialiste au moindre signe d’alerte.
Avec les modifications récentes des recommandations de mise sous traitement des patients séropositif pour le VIH dès 500 CD4, les consultations spécialisées vont être rapidement engorgées.
Une prise en charge partagée permettra alors au spécialiste d’avoir suffisamment de temps à consacrer à chaque patient , au médecin traitant d’assurer une prise en charge globale de ses patients et aux malades de trouver chez ces derniers un interlocuteur privilégié.
Commentaire
Le suivi ambulatoire des patients inféctés par le VIH permettrait de déstigmatiser cette infection.
Un suivi coordonné entre la ville et l´hopital permet une meilleure prise en charge globale du patient.
La difficulté pour les généralistes d´assurer ce suivi ne réside que dans la difficulté de se faire un réseau de même que pour n´importe qu´elle autre pathologie chronique.
Il semble parfaitement normal que cette pathologie chronique puisse être suivie par un médecin généraliste. En effet cela s´incrit complètement dans le rôle du médecin traitant, avec le médecin spécialiste comme interlocuteur en cas de problème aigu ou pour un bilan annuel.
- auteur du résumé:Fanny Cussac (Etudiant(e) au DMG PARIS DIDEROT)
- date de rédaction:18/06/2011
- date de validation:18/06/2011
- Mots cles:
- VIH
- suivi
- ambulatoire
- collaboration
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