Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
L’intensité clinique dépend de la quantité et de la qualité du venin
douleur cuisante et lésions urticairiennes linéaires dessinant le contact, d’évolution parfois vésico-bulleuse ou purpuriques.
( Atlantique, Méditerranée, tropiques) fouettent la peau à plusieurs mètres en déclenchant une douleur syncopale responsable de noyade. Conduite à tenir : idem méduse.
Les guêpes de mer, les anémones.
Les coraux : réactions très violentes avec une hyperpigmentation séquellaire. Secondairement peut s’installer une réaction inflammatoire retardée, mimant un granulome à corps étrangers.
effraction douloureuse avec risque de suppuration bactérienne et de granulomes à corps étrangers
douleur syncopale avec signes généraux ( lipothymie, sueurs, nausées, vomissements). La zone de piqure pâlit avec apparition d’un œdème devenant inflammatoire en 20 minutes; Il évolue parfois vers une ischémie avec nécrose circonscrite de près de 1cm.
douleur atroce, irradiante avec parfois hyperesthésie séquellaire
douleur suivie d’un engourdissement dans les 30 min. La plaie évolue vers un oedème roue devenant phycténulaire puis nécrose centrale. Possible séquelle à type de rétractions tendineuses
25% de mortalité sur la côte australienne. Douleur atroce et syncopale persistante plusieurs heures et irradiant dans la membre + signes généraux majeurs avec malaise, état de choc et détresse respiratoire. L’évolution se fait lentement vers un escarre nécessitant un geste chirugical avec séquelles fonctionnelle.
la plaie peu être délabrante et cicatrise très lentement.
Conduite à tenir: Une antibiothérapie à large spectre est recommandée
portage bactériologique moindre.
(océan indien et Pacifique) peu agressifs, mordent rarement. Mais leur venin est plus dangereux que le serpent Naja. La morsure est indolore, c’est une heure après que survient l’engourdissement local, une paralysie avec trouble de la déglutition et de décès dans 20 à 30% des cas dans un état de mal convulsif.
La faune marine expose à des lésions d’intensité variable par contact, piqûre ou morsure.
pour les méduses urticantes et les physalies, rincer à l’eau de mer ou avec une solution citronnée ou vinaigrée.
Pour les piqûres douloureuse de vives, jun source de chaleur peur en diminuer les effets.
Des règles de prudence doivent être respectées.
Le niveau de preuve de chacune des conduites proposées est probablement très faible.
Certaines conduites comme l´utilisation de l´ASPI VENIN pour certains serpents de mer sont connues comme inutiles pour les morsures de vipère. On comprend mal qu´elles soient conseillées ici.
...mais ces accidents sont rares et on peut difficilement imaginer des séries de patients suffisantes...
Bon en tous cas, à Paris-plage, on ne risque pas grand chose.
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