Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
Les statines sont maintenant largement utilisés en prévention primaire du risque cardiovasculaire. Mais une fois que la concentration de LDL cholestérol se trouve dans les limites de la normale, quel marqueur biologique peut-on utiliser pour mesurer le risque cardiovasculaire résiduel ?
Le but est de savoir si le HDL cholestérol reste un bon marqueur du risque cardiovasculaire après un traitement à haute dose de d'une statine dans le cadre de la prévention primaire.
La population d'étude dérive de la cohorte de l'étude JUPITER ( Justification for the Use of statins in Primary prevention: an Intervention Trial Evaluating Rosuvastatin ) qui est une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo multicentrique. C'est une étude à postériori à partir des données recueillies dans cette étude.
Les critères d'inclusion sont des patients dans le cadre de la prévention primaire avec un LDL-cholestérol inférieur à 3,37 mmol/L( 1,31 g/L) et un haut risque cardiovasculaire du fait d'une CRPhs supérieure à 2 mg/L.
Les critères d'exclusion sont un diabète ou un antécédent cardiovasculaire.
La population d'étude a été divisé en quatre quartile selon le taux de HDL-cholestérol :
Les auteurs reprennent ensuite les dosages de LDL-cholestérol, HDL-cholestérol, apolipoprotein A1, triglycérides et hsCRP et l'apparition d'évènement cardiovasculaire de tous les patients de l'étude JUPITER faits tous les ans.
Les auteurs ont repris les données des 17 802 patients de l'étude JUPITER inclus entre mars 2003 et décembre 2006.
Le taux de HDL-cholestérol est inversement corrélé au risque cardio-vasculaire mais on ne sait pas bien s'il reste si le HDL-cholestérol reste un marqueur efficace du risque cardio-vasculaire après un traitement intensif par rosuvastatine.
Cette étude rétrospective n'apporte pas beaucoup d'éléments pour le suivi des patients en prévention primaire des risques cardiovasculaires car il redémontre dans un sous-groupe la corrélation entre un HDL-cholestérol élevé et un faible risque cardiovasculaire.
Elle ne détermine pas clairement si le dosage du HDL-cholestérol reste un bon marqueur du risque cardiovasculaire après la diminution du LDL-cholestérol après un traitement à forte dose de statine. Cette étude permet cependant d'ouvrir des pistes de réflexion sur le suivi des patients traités par statines,
quelques remarques sur l'étude JUPITER
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