Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
L’arthrose fémoro-tibiale est dans la grande majorité des cas secondaire ou associée à une désaxation dans le plan frontal.
Les 2 principaux éléments de l’indication chirugicale sont la gravité de l’arthrose et l’âge.
Jusqu’à 60-65 ans, on proposera en 1ère intention une ostéotomie, et à partir de 65 ans on proposera plutôt d’emblée une prothèse.
Il consiste en une arthroscopie avec lavage, régularisation des lésions méniscales dégénératives et des clapets cartilagineux
Il n’a pas montré de supériorité sur le traitement médical.
Ses seules indications sont un bilan des lésions articulaires et le traitement de certaines lésions méniscales
Elle est indiquée chez un sujet jeune ayant une arthrose symptomatique, encore bien tolérée, avant que l’arthrose ne soit trop avancée.
L’ostéotomie tibiale de valgisation procure 78% de bons résultats à 5 ans.
Le but est une hypercorrection légère (3 à 6°)pour soulager le compartiment interne
Quand l’indication est bonne et la technique satisfaisante, l’ostéotomie permet de reculer de 10 à 15 ans l’échéance de l’arthroplastie totale dans 75 à 85% des cas.
Contrairement aux prothèses, l’ostéotomie permet la poursuite d’une activité physique importante et même sportive.
Le but de l’ostéotomie est de normocorriger en varus , l’ostéotomie fémorale de fermeture interne est l’intervention de choix.
Cette opération permet de reculer de 10 ans la reprise en arthroplastie totale pour 82% des patients.
L’indication repose sur la résistance au traitement médical et la gravité de l’arthrose (faisant craindre un échec de l’ostéotomie) .
La décision doit être prise par le patient informé des avantages et des inconvénients : une prothèse permet une amélioration fonctionnelle mais avec des risques de complications mécaniques et de reprises à long terme.
L’ostéotomie à l’inconvénient d’induire de moins bonnes conditions qu’un genou « vierge »pour la pose d’une prothèse par la suite.
C’est une intervention peu invasive, autorisant la reprise immédiate de la marche et une récumération rapide d’une mobilité quasi-complète.
La survie de la prothèse à 10 ans est de 67%.
C’est l’intervention de choix chez la personne âgée de plus de 65 ans
La survie de la prothèse à 10 ans est de 95%
Elle permet de déterminer à l’aide capteur repérés par une caméra, les centres de la hanche, du genou et de la cheville et ainsi de contrôler avec précision l’axe mécanique du membre inférieur.
L´arsenal thérapeutique face à la gonarthrose est maintenant considérable. Le généraliste, appelé à suivre l´évolution de cette pathologie sur le long terme chez des personnes âgées, doit avoir une idée claire des différentes stratégies possibles.
Il doit en discuter l´indication dans un cadre pluridisciplinaire, et savoir le faire au bon moment pour chaque technique thérapeutique.
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