DMG PARIS DIDEROT: Revue de Presse

The choking game : physician Perspectives



Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.

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Résumé de l'article

Il s´agit de l´article : McClave,J. ,Russel,P.J., Lyren,A., O´Riordan, M.A., Bass,N.E. The choking game : physician Perspectives. Pediatrics, janvier 2010, 125(1), p. 82-7.

Voici son résumé:

OBJECTIF :

les médias populaires ont décrits les jeux de suffocations et leur conséquences.

Le but de l´étude est de faire l´état des lieux des connaissance des médecins sur les jeux de suffocations et de connaître leur opinion sur l´introduction en consultation d´une prévention sur le phénomène des jeux dangereux.

INTRODUCTION :

Le but des jeux de suffocation est d´obtenir un sentiment de « trans », un état euphorique par privation temporaire de l´arrivée de l´oxygène au cerveau, ceci en appliquant les mains , des ceintures ...autour du cou ou par des techniques d´hyperventilations suivies d´apnée. Il se pratique seul ou à plusieurs et touche les enfants ou les adolescents de 7 à 21 ans. Le risque est bien entendu le décès si la victime est seule, perd connaissance et ne peut enlever les ligatures

Elle serait responsable de plus de 100 morts par an aux USA. Ces chiffres sont probablement largement sous estimés car beaucoup de cas sont pris pour des suicides. Les autres risques sont des arrêt cardiaques, des traumatismes, des céphalées... Les principaux signes de repérages sont les céphalées, des contusions inexpliquées, les yeux injectés de sang, des pétéchies de la face, une désorientation, des ligatures sur cravate, des nœuds étranges, des traces de marques sur les meubles...

PROBLEMATIQUE :

Il y a peu de littérature sur les jeux de suffocation et sur les connaissances des médecins sur ce phénomène.

Actuellement , malgré l´émergence du phénomène, l´APP (Américan Académy of Pédiatrics) ne recommande pas dans les mesures de prévention une information sur les dangers et les signes d´alarmes aux adolescents et leur parents sur les jeux de suffocation.

le but de l´étude est donc :

-évaluer la connaissance sur ces jeux chez les pédiatres et les médecins généralistes

-évaluer leur avis sur l´intérêt d´inclure dans la prévention une information sur les dangers de ces jeux.

METHODE :

865 médecins contactés avec un questionnaire sur :

-connaissance des jeux de suffocation

-connaissance des signes d´alarme

-prévalence des enfants participants

-volonté des médecins de faire de la prévention sur les jeux dangereux

RESULTATS :

181 réponses dont 163 inclus au final.

1)sur la connaissance des jeux dangereux

-seul 68% ont entendus parler des jeux dangereux, dont 70% par les médias. Les autres ont entendu parler par leur expériences professionnelles, par la littérature médicale, par les patients, par leur vie privée ou par leur propres enfants.

-les pédiatres généralistes sont les plus au courant du phénomène, puis ensuite les médecins généralistes et les pédiatres spécialistes.

-pas d´autres différences significatives selon les autres critères de comparaison (années d´expérience, niveau de formation, activité libérale ou universitaire, taille des villes d´exercices)

-pour ce qui est des différents noms donnés au phénomènes (pass out game, fainting game , black out, rush, auto erotic asphyxia...), seul 71% ont pu donner un nom ou plus et seul 53% 3 noms ou plus noms.

-pour ce qui est des signes d´alarmes, seul 75% des gens au courant du phénomène connaissent 1 ou plusieurs signes et seul 52% connaissent 3 signes ou plus.

2)sur les conseils de prévention

65% pensent que les jeux de suffocation doivent être inclus dans les conseils préventifs.

85% ne pensent pas que parler des jeux de suffocation aux enfants / adolescents risquent de les inciter à y participer.

90% des médecins trouvent que la consultation d´un enfant bien portant est trop courte pour aborder tous les sujets de prévention.

DISCUSSION-CONCLUSION :

La plupart des signes d´alarmes ne sont pas connus mis à part les clichés médiatiques.

La fréquence du phénomène est largement sous estimée. Le rôle des médecins généralistes et des pédiatres est de part leur pratique et leur activité majeur dans la prévention des jeux de suffocation. Ils ont notamment un rôle dans le repérage des signes et dans conseils de prévention. Un médecin ne peut repérer ou conseiller un enfant que s´il est lui même au courant. Actuellement l´APA ne recommande pas d´inclure les jeux de suffocation dans la prévention et les praticiens ont peu l´occasion de s´informer sur le sujet. Il existe un frein chez certains médecins par peur d´inciter les enfants à pratiquer les jeux en leur en parlant. Le risque de ces jeux est très largement sous estimés par les parents et les enfants.

Les conseils préventifs sont une opportunité cruciale pour parler du sujet même si la tâche préventive des médecins généraliste et des pédiatres est déjà très lourde.

La plupart des parents ayant perdu des enfants par les jeux dangereux affirment qu´ils auraient pu reconnaitre les signes de repérage s´ils avaient sus.

Une brève conversation sur le problème avec les parents et les enfants peut avoir de grande conséquences.

A l´avenir, il faudrait:

-inclure les jeux dangereux dans le cursus universitaire

-faire une brochure d´information

-inclure les jeux dangereux dans la prévention de l´enfant et de l´adolescent.


Commentaire

OBJECTIFS
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PROBLEMATIQUE
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DISCUSSION-CONCLUSION

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