Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.
L´hépatite E a un aspect clinique très superposable à l´hépatite A, avec des formes ictèriques avec cytolyse ( environ la moitié), des formes anictériques ( asthénies, troubles digestifs) et de rare formes fulminantes. Il existe de rares formes chroniques.Le mode de contamination est oro fécal
Les transaminases sont élévées à la phase aigue, de deux à deux cents fois la normale, en moyenne cinq fois.
Les serologies spécifiques :
les anticorps de type Igm anti VHE, détectable au début de la maladie, des IgG ensuite.
D´autres part le taux d´ARN viral dans le sang.
Enfin le taux d´ARN viral dans les selles.
Le typage du virus est possible démontrant la contagiosité.
L'hépatite E reste une maladie rare en France :372 cas notifiés.Ce nombre est en forte croissance :38 cas en 2006, 117 en 2007.Bien sur, la demande de test est corrélée, passant de 3100 en 2006 à 12000 en 2008.Il s'agit le plus souvent d'hommes de plus de 50 ans
Chez les patients immunocompétents, la guérison est obtenue entre é semaines et trois mois.Il y a eu une forme fulminante en 2008.Les formes chroniques sont fréquentes chez les immunodéprimés
De nombreux facteurs d'expositions ont été recherchés.En ce qui concerne les formes autochtones, la consommation de charcuterie crue ( rillettes), de crustacés (bivalves) et de gibiers no sont les facteurs de risques les plus apparents.
La méthodologie proposée, ainsi que la notoriété de la revue, ne soulève aucune critique.
Il faut noter qu´il s´agit autant d´un article d´épidémiologie qu´un résumé d´article sur l´hépatite E.
La recherche d´hépatites associées, le lieu avec les autres virus ne figurent pas dans l´étude.
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