DMG PARIS DIDEROT: Revue de Presse

prise en charge globale de la gonartrose

Bonan I., Carson P., La Revue du Praticien, vol 59, 20 nov 2009, p 1246-1247, Rôle de la rééducation dans le traitement de la gonarthrose



Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.

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Résumé de l'article

I. La rééducation

Le programme de rééducation débute par des séances de kinésithérapie et se poursuit par l´auto-rééducation (utilisation d´un journal de bord).

Les objectifs de la prise en charge rééducative de la gonarthrose sont :

L´observance du patient repose sur un programme encadré par un médecin avec un entretien préalable d´éducation, des explications sur les résultats attendus et une évaluation régulière au cours de consultations de suivi.

Les séances de rééducation sont au nombre de 2 à 3 par semaine et doivent être personnalisées pour chaque patient.

Il existe plusieurs type d´exercices :

1.Le gain de force musculaire :

Le quadriceps et les muscles ischio-jambiers (antagonistes) sont la cible de ces exercices.

Le renforcement moteur de ces muscles permet un effet antalgique et un gain fonctionnel. Les exercices sont de plusieurs ordres :

travail analytique statique (patient assis jambe tendue) ou dynamique (flexion/extension) contre pesanteur ou contre résistance (manuelle, poids)

concentrique (patient en décubitus dorsal, genou fléchi puis tendre le jambe) ou excentrique (freiner la descente de la jambe pour revenir au niveau du plan du lit)

En cas de gonarthrose fémoro-patellaire, il est recommandé de se limiter aux exercices isométriques en respectant la règle de non-douleur.

Ces exercices sont suivis d´une rééducation proprioceptive et d´une activité physique globale (marche, vélo).

2.Le gain d´amplitude articulaire :

L´objectif est une lutte contre le flessum (hypoextensibilité des muscles postérieurs de la jambe) du genou qui entraine une boiterie et peut avoir comme conséquence des difficultés lors de la pose d´une future prothèse.

On utilise :

des postures : poids de la jambe contre pesanteur (en décubitus ventral, les jambes dépassent de la table à partir du genou)

des étirements : demander «d´écraser» le creux poplité contre la table, pointe du pied relevée

un travail excentrique lent des ischio-jambiers

S´il existe une limitation de la flexion < 120°, un travail sur le gain en flexion est recommandé (jambes fléchies sur les fesses au maximum).

3.Le travail d´endurance :

L´exercice physique global de type vélo d´appartement, marche rapide, exercices en piscine ou en balnéothérapie permet de lutter contre le déconditionnement cardiorespiratoire, d´améliorer les gains fonctionnel et moteur, la proprioception et l´équilibre.

II. Les orthèses de genoux

L´efficacité des orthèses a été peu étudiée, néanmoins, on peut retenir quelques unes d´entre elles qui diminuent la consommation d´antalgiques :

III. Le rôle de la médecine physique et de réadaptation en post opératoire

Les patients à adresser à ces services doivent répondre à des critères établis par des sociétés savantes.

Les principaux critères sont :

«Diagnostic d´une gonarthrose précoce»

I. Diagnostic: attention à l´IRM

La réalisation d´une IRM devant une douleur mécanique induit souvent en erreur en mettant en évidence une méniscopathie de type fissures longitudinales qui n´influence pas le diagnostic de gonarthrose. Ce sont des incidentalomes méniscaux présents également chez des patients asymptomatiques ou dans le cas de lésions d´arthrose pré radiographiques. Les gonalgies sont associées à des lésions radiaires et verticales avec blocage méniscal.

II. Les facteurs de risque arthrogènes

III. Surveillance

Elle est clinique. Une radiographie peut être réalisée devant une modification de la symptomatologie ou une poussée douloureuse.

IV. Traitements

1)Le traitement préventif :

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